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Histoire de dire

22 juin 2009

Misterioso, Arne Dahl

Misterioso« Il y avait quelque chose dans l’air.

Il n’arrivait pas à savoir quoi – une brise plus douce, peut-être, une trouée de lumière irisée au beau milieu de la masse grise des nuages ? Ou juste le fait de patauger à présent dans cette flaque, où durant tout l’hiver ses pas avaient crissé sur la glace, le long de sa place de parking – une place encore à son nom.

Il resta là un moment, les yeux plissés, à scruter la couverture nuageuse du matin : elle étendait au-dessus de la banque son toit rassurant qui semblait lui souhaiter la bienvenue.

Tout était calme, comme d’habitude.

Un peu plus loin, le village paraissait figé. Seul signe de vie, de minces volutes de fumée s’échappaient de quelques cheminées. Il entendit le chant monotone d’une mésange qui pointait la tête hors de son nid, juste au bord de la toiture. Il ferma alors sa voiture et franchit les quelques mètres qui le séparaient de l’entrée du personnel, une petite porte ordinaire, sortit son trousseau de clés, plus ordinaire encore, et ouvrit l’un après l’autre les trois gros verrous.

À l’intérieur de l’agence bancaire flottait comme tous les lundis l’odeur de renfermé du week-end. Lisbet aérerait bientôt, quand elle arriverait, en deuxième position comme d’habitude, répandant autour d’elle sa bonne humeur bavarde.

Quant à lui, il arrivait toujours le premier, c’était la routine.

Comme d’habitude, pensa-t-il.

Encore et encore. »

(première page de Misterioso, aux éditions du Seuil, 2008).

J'aime bien les premières pages des polars, surtout des scandinaves, qui ont souvent en commun de ne prendre leur sens qu'à la toute fin, quand l'énigme est résolue. Je sais pas pour vous, mais pour moi, cette première page est aussi souvent la dernière : je la relis quand j'ai fini, pour mieux comprendre le début. Et je me rends compte que toute les clés de l'énigme, ou presque, s'y trouvaient. Et j'en admire encore un peu plus les auteurs et leur art de construire une histoire qui vous embarque.

C'est là le premier volet d'une série qui devrait mettre en scène une unité mise sur pied pour enquêter sur des affaires un peu délicates, qui demandent à être régler à l'écart de la grosse machinerie policière suédoise (celle de Kurt Wallander (Henning Mankell) ou de Erik Winter (Ake Edwardson)... c'est marrant, mais à force de lire des polars suédois, j'ai l'impression que les personnages devraient forcément finir par se croiser dans l'une ou l'autre de leurs enquêtes... ou au moins se connaître). Pas un service secret, juste une équipe spéciale, que l'on voit donc ici se constituer et mener sa première enquête. Des gros bonnets de la finance meurent tous de la même façon. Sorte de crime parfait qui laisse les enquêteurs un peu perplexes, démunis, jusqu'à ce que l'inévitable petit caillou vienne enrayer la belle mécanique du tueur. Bon, c'est classique, hein, mais ça se lit bien. Et ce premier volume donne envie de suivre les six personnages rassemblés pour former cette unité spéciale. Y'a plus qu'à attendre le deuxième volet, donc.

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21 juin 2009

L'Encerclement

encerclementLa démocratie dans les rets du néolibéralisme (ça, c'est le sous-titre).
De Richard Brouillette (Québec, 2008).

Ou comment se prendre un cours magistral de 160 minutes - oui, 160 minutes - sur le néolibéralisme, son histoire, ses tenants, aboutissants et inconvénients. Celui-là même dans les rets duquel la démocratie se serait fait prendre. Voilà donc une explication (parmi d'autres, je suppose) à la disparition en cours de la dite démocratie.

Au début, 160 minutes, ça fait quand même un peu peur. Surtout dans un cinoche où les sièges n'inspirent pas nécessairement au vautrage (encore un mot à inventer) des fessiers, dans le sens très précis du verbe vautrer, soit  "coucher et rouler par plaisir son corps ou une partie de son corps dans ou sur quelque chose de mou et dans une position abandonnée". Pas de mou, pas d'abandon.

Mais finalement ça passe. Notamment parce que le film est découpé en 10 chapitres, ce qui lui donne un rythme assez entraînant, nous faisant passer d'un discours à l'autre, d'un personnage à l'autre, aussi, la plupart étant quand même plutôt contre les effets du néolibéralisme. La plupart sauf... Sauf les 3-4 héros du film qui tels des... hérauts, tentent vainement de nous faire comprendre que le néolibéralisme et son pote capitalisme c'est bon. Mangez-en. Ne réfléchissez pas.

Bon, alors y'a qui dans ce film ? Vous voyez le Monde Diplomatique et ses papiers aussi légers qu'une mousse au chocolat nappée de crème chantilly, le tout sur un lit de crème patissière ? Et qu'il faut parfois lire 3 fois avant de réussir à se concentrer sur le sens de cette phrase qui, pourtant, semble faite de mots que je connais, bordel, taisez-vous que j'arrive à me concentrer ? Mais qui sont quand même, passée l'indigestion et gagnée la concentration, assez éclairants sur une certaine marche du monde (celui des gens qui pensent que tout ne va peut-être pas très très bien, merci) ? Si oui, prenez les auteurs des papiers économiques et vous aurez les acteurs du film. Si non, allez directement ICI, et vous aurez aussi les acteurs du film !

J'ai appris pas mal de choses (je partais de loin). Et même un nouveau mot, plutôt joli, malgré son sens : libertarien, sorte d'anarchiste capitaliste à l'extrême. Je n'ai pas tout compris (pas facile de maintenir la concentration pendant plus de 2h30). Mais j'ai bien aimé, d'autant plus que si pas mal de positions extrêmes sont défendues, y'en a aussi pour expliquer les choses, simplement.

Beau documentaire, donc. Mais à visionner dans un fauteuil hyper confortable.

5 juin 2009

Léon ? J'ai les mêmes à la maison !

Ou "mais laissez-les tranquilles, les pissenlits ! Enfin !"

Pissenlits_1_Mais que diable les gens ont-ils contre les pissenlits ? Pourquoi préférer un gazon tout ras, tout vert et foutrement rébarbatif à une herbe parsemée de taches jaunes... puis blanches... puis sans taches ? Je suis toujours perplexe à la vue de cette foultitude de jardiniers du dimanche qui, sitôt le printemps arrivé, s'arment de leur tondeuse, voire de leurs petites mains (y'a des jardiniers courageux), pour aller à l'assaut de l'inoffensif Taraxacum officinale. Qui, soit dit en passant, ne porte pas le nom de "officinale" pour rien. Ben ouais, si un type (Weber) a pris la peine de lui trouver un nom d'espèce un peu parlant, c'est quand Pissenlits__2_même pas pour oublier qu'il sert à quelque chose, ce brave pissenlit. On peut le manger, par exemple. C'est bon pour plein de choses !

J'en soupçonne certains de se venger vivant de cette petite plante qui finit toujours par nous faire un pied de nez, ne nous laissant que ces racines à contempler.

Le rapport avec cette vieille pub pour des pâtes bien connues ?

Leontodon taraxacum. L'autre nom du pissenlit... (par Linné, cette fois)

30 mai 2009

Un bref instant de romantisme, Miranda July

MirandaJuly« Ça compte malgré tout, même si cela s’est passé alors qu’il était inconscient. Ça compte doublement parce que l’esprit conscient commet souvent des erreurs, choisit la mauvaise personne. Mais là, tout au fond du puits, où il n’y a qu’une eau vieille de mille ans et pas de lumière, un homme n’a aucune raison de commettre des erreurs. Dieu dit fais-le et vous le faites. Aime-là, et il en est ainsi. Lui, c’est mon voisin. Il est d’origine coréenne. Il s’appelle Vincent Chang. Il ne pratique pas le hapkido. Quand vous prononcez le mot « coréen », il y a des gens qui pensent automatiquement au grand maître Kim Jin Pal, le professeur sud-coréen de hapkido de Jackie Chan ; moi je pense à Vincent.

Quelle est la chose la plus terrifiante qui vous soit jamais arrivée ? Y avait-il une voiture dans l’histoire ? Était-ce en bateau ? Un animal en est-il responsable ? Si vous avez répondu oui à l’une au moins de ces questions, alors je ne suis pas étonnée. Les accidents de voiture ça existe, il arrive que des bateaux coulent, et les animaux fichent la trouille, c’est tout. Facilitez-vous la vie, ne vous en approchez pas. » (Première page de Un bref instant de romantisme (No one belongs here more than you), aux éditions Flammarion, italiques dans le texte).

Difficile de ne pas penser à Moi, toi et tous les autres (son premier long métrage, sorti MoiToien 2005) dès les premières pages de ce recueil de nouvelles. On y retrouve la même douceur, le même humour décalé. Ces 16 nouvelles parlent des gens et de leurs relations (amitié, amour, voisinage, ...). De leur quotidien. De la féminité. Ce sont des tranches de vie, des histoires souvent absurdes et déjantées, qui sonnent étonnamment juste aussi. Des fantasmes d'une jeune femme sur son voisin coréen. Épileptique. A un cours où des femmes apprennent à mener une vie plus romantique. En passant par une prof de natation improvisée, qui donne des cours à trois octogénaires, dans son salon, à coup de bassin et d'eau salée... Un livre étonnant et attachant...

29 mai 2009

Livres. Liste 2

Des polars.
Des romans noirs.
De la littérature de partout.
Des romans écologiques.

Qu'il fasse beau ou pas. Toujours bons à lire.
La liste s'agrandit...

Rick Bass, The Book of Yaak
Michael Connely, La défense Lincoln
Arne Dahl, Misterioso
Ake Edwardson, Ombre et soleil
Filippi et Liberge, Les corsaires d'Alcibiade (BD)
Miranda July, Un bref instant de romantisme
Natsuo Kirino, Monstrueux
Alexandra Marinina, La mort pour la mort
Eduardo Mendoza, Mauricio ou les élections sentimentales

...

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14 mai 2009

Y'a des jours...

Ce matin je suis arrivée à l'université. Les pompiers étaient en train de maîtriser l'incendie qui en a ravagé le toit cette nuit.
Je suis rentrée chez moi. Police et ambulances s'occupaient de blessés suite à un accident à un feu de circulation.
Y'a des jours où vaudrait mieux pas se lever...

12 mai 2009

Le Noeud Cravate

noeudcravata1noeudcravata2noeudcravata3

De Jean-François Lévesque (Québec, 2008).

C'est l'histoire de Valentin, employé modèle d'une boîte où les employés modèles (il n'y a que ça) gravissent un étage à chaque anniversaire. Valentin qui, à chaque anniversaire reçoit une cravate, toujours un peu plus sobre, toujours un peu plus triste. Il traîne sa petite vie comme d'autres un boulet, toujours un peu plus lourd.

Mais comme c'est aussi un film foutrement optimiste, et bien Valentin se réveille, le journoeudcravata4 de ses 40 ans, le jour où il se rend compte qu'il bosse dans une boîte sans âme, pleine de gens et sans humanité. Le jour, aussi, où il tombe par hasard sur un accordéon oublié dans un placard.

C'est beau. C'est épatant tant par la forme (une marionnette au milieu de dessins en 2D) que sur le fond (l'espoir... toujours l'espoir). On a l'impression (et on le sait, il nous l'a dit) que le réalisateur n'a rien laissé au hasard, pas le moindre petit détail dans le dessin, l'animation, le scénario. Jean-François Lévesque est venu parlé de son film lors d'une projection et, quand il a sorti Valentin de son sac, je me suis retrouvée face à une petite chose qui avait l'air vivant...

Pour la voir vous aussi s'animer, faites un petit tour sur le site de l'ONF (les petites images viennent elles d'ici). Un site qui, soit dit en passant, est une véritablement mine d'or... en images.

10 mai 2009

Gringoland, Julien Blanc-Gras

Gringoland"J'étais fatigué de m'agiter dehors, cet endroit plein de cons qui ne vous veulent pas forcément du bien. J'étais donc retranché chez moi avec Charlotte, fermement décidé à être aussi contre-productif que possible. Le monde du travail, je connaissais. J'avais pas d'a priori idéologiques. Plutôt des contre-indications existentielles, de l'ordre de la flemme. Sacrifier sa vie au stress et à la mesquinerie me semblait être un effort déraisonnable dans la mesure où je n'étais pas certain d'atteindre l'âge de la retraite. Je me vautrais donc dans la paresse par vocation, comme d'autres s'oublient dans le travail. Une forme de lâcheté enrobée d'alibis philosophiques.

Mon activité sociale était limitée au strict nécessaire : aller faire les courses à l'épicerie et régler les paperasses pour les allocs. Je me contentais de pas grand chose. Je n'avais rien. Pas de meuble, juste un sofa et une parabole. C'était suffisant."
(première page de Gringoland, aux éditions Au diable vauvert (2005), italiques dans le texte).

Italiques dans le texte... Durant quelques pages, on est dans le roman mais pas encore dans l'histoire. Enfin si, on est dans l'histoire : on rencontre le narrateur, son mal de vivre, sa solitude, son ennui, sa lobotomie télévisuelle. Son "ordinarité". Mais on n'est pas encore dans le voyage. Le voyage, le sursaut qui permet de sortir de cette léthargie adoptée par "vocation", c'est l'autre personnage introduit dans ces premières lignes qui le provoque un peu. Charlotte, compagne d'inactivité. Charlotte qui se casse. Fin des italiques. Le narrateur part donc à l'aventure, découvrir un coin du monde et, surtout, les gens qui l'habitent ou y errent comme lui ; les gens qu'il croise. Il part en Amérique Latine, Mexique surtout, et aux États-Unis. Et on le suit avec un certain plaisir.

Je ne suis pas une voyageuse, alors ce n'est vraisemblablement pas le fait de me reconnaître dans les propos et expériences du narrateur qui m'a accrochée. Mais je l'ai trouvé assez attachant, ce personnage qui "part vérifier qu'un autre monde est possible". Un peu agaçant à l'occasion ; mais drôle aussi. Contrairement à certains récits de voyage qui nous abandonnent un peu sur le quai de la gare - ou sur le tarmac - celui-ci m'a "emmenée". Ce qui est finalement tout ce que je lui demandais.

5 mai 2009

Chasse aux phoques (bis)

C'est vraiment un hasard si je me suis décidée à parler de Phoques. Le film l'avant-veille du jour où l'Europe décide de boycotter les produits de la chasse. Plein de choses dans l'actualité, donc, pour étayer ce sujet et prendre l'ampleur d'un "certain biais" de l'information.
Par exemple ici.
Ou encore ici.
Ou .
Merci les gens, journalistes, animalistes, citoyens commentateurs de la presse et autres blogueurs de ne pas me faire mentir ! Alors juste pour enfoncer le clou je rappellerais (entre autres nombreuses choses qu'il faudrait rappeler pour rattraper ce "certain biais" de l'information) qu'on ne chasse plus les bébés phoques depuis 30 ans...

On pourrait croire que je suis pour la chasse aux phoques, mais non. C'est juste que je ne suis pas plus contre celle-ci qu'une autre. Et puis à vrai dire, je ne suis pas contre la chasse pour la chasse : plutôt contre certaines pratiques d'abattage de ces bêtes qui ont l'honneur de remplir notre assiette... à mon avis pas moins violentes dans les abattoirs que sur la banquise. Et je ne comprends pas pourquoi certains s'acharnent sur une chasse en particulier. Surtout s'il leur arrive de manger de la viande. Si quelqu'un se perd sur ces lignes et peut m'éclairer... merci d'avance !

4 mai 2009

La Dame en blanc, W. Wilkie Collins

Dame_en_blanc"Cette histoire montre avec quel courage une femme peut supporter les épreuves de la vie et ce dont un homme est capable pour arriver à ses fins.

Si l'on pouvait attendre de la machine judiciaire qu'elle se mette en route, dans chaque procès, avec toute l'indépendance qu'il sied en face de la force persuasive de l'or, nul doute que les évènements dont nous allons faire le récit eussent dû faire l'objet de l'attention générale devant une cours d'assises.

Puisque aussi bien la loi est encore soumise, dans bien des cas, à la puissance de l'argent, cette histoire est portée ici pour la première fois à la connaissance du public, exposée au lecteur telle qu'elle eût dû l'être devant le juge. Aucun fait important ne sera relaté seulement par ouï-dire. Quand l'auteur de cette introduction, Walter Hartright pour ne pas le citer, se trouvera avoir été intimement mêlé aux incidents, il en assurera lui-même la narration ; mais lorsqu'il ne s'agira plus de sa propre expérience, il passera la plume à d'autres qui raconteront à leur tour ce qu'ils savent, clairement et objectivement eux aussi.

Cette histoire sera donc écrite par des personnes différentes, de même que l'exposé d'une offense à la loi est présenté devant le tribunal par plusieurs témoins, dans une seule et même intention : montrer sans détour où est la vérité ; retracer le plus fidèlement possible le cours des évènements, grâce au témoignage des personnes qu'ils ont touchées au plus près, à différents moments.

Mais entendez donc Walter Hartright, professeur de dessin, âgé de vingt-huit ans." (Première page de La Dame en Blanc (The Woman in White), aux éditions Phébus (1995))

Je n'aime pas particulièrement les romans historiques. Mais quand on me présente un bouquin en disant (quatrième de couverture) qu'il est l'"ancêtre de tous les thrillers, qui rendit jaloux Dickens"... ben moi qui n'ai jamais ouvert un Dickens (et qui ne sait absolument rien de sa propension à la jalousie), j'ai eu envie de le lire. Et je n'ai pas été déçue de ce voyage dans l'Angleterre du milieu du XIXème siècle. D'ailleurs, j'y pense, ce n'est pas un roman historique, puisqu'il fut écrit à l'époque où se déroule les faits et publié par épisodes vers 1860.

Bizarrement, les personnages centraux sont un tout petit peu... fades. Pour rester polie. Un joli petit couple, so victorien, séparé par le mariage forcé de la belle avec un triste Sir. Mais ce sont tous ceux qui gravitent autour qui font l'intérêt du bouquin, tous ces personnages secondaires forts, qu'ils soient du côté des méchants (vraiment machiavéliques) ou des gentils (rudement fins). C'est l'histoire d'une manipulation. Et du refus de cette manipulation. Chaque personnage est tour à tour narrateur et vient expliquer comment les choses se sont passées depuis son point de vue. Le livre est donc rythmé par les changements de narrateur, de style et de ton et chaque point de vue ainsi exprimé permet progressivement au lecteur d'assembler les morceaux du puzzle et de comprendre l'ampleur de la manipulation. C'est assez subtil. Et pas mal captivant puisque l'auteur réussit à mettre le lecteur dans la position de celui à qui on dit tout, mais qui ne peut évidemment rien faire. Assez surprenant, aussi, de constater la légereté de cette écriture du XIXème siècle.

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